Désaccords, manque de communication, malaise familial… Il est parfois difficile de résoudre ces problèmes sans une aide extérieure.
Une thérapie familiale a pour objectif de détecter l’origine des relations dysfonctionnelles des parents et/ou de la fratrie, alors cette thérapie mobilise toute la famille pour tenter de résoudre une tension et rétablir une bonne communication.

A chaque famille son histoire

La famille ou tout commence. Premier amour mais aussi premier conflit, existe t-il un modèle à suivre ? Penchons nous sur quelques questions qui sans aucun doute résonneront.


Vivre ensemble, chacun à sa place


La famille est un système qui fonctionne autour de règles posées par les parents. Elles devraient théoriquement être établies dans un accord commun et clair pour chacun. Se plier aux règles du « mythe » familial pour ne pas devenir le symptôme.
Avant tout il importe que chacun ait sa place et soit reconnu par le groupe. Il faut réinstaurer le dialogue, l’écoute, et effectuer des changements au sein de la cellule familiale. En effet, dans une famille dysfonctionnante, on reproduit souvent toujours la même chose rassuré par ce que l’on connaît, il faut donc apprendre à changer de comportement pour introduire de la nouveauté et permettre à chacun d’exister à sa place.

Chaque famile a sa culture, son histoire


Une famille c’est avant tout la rencontre de deux êtres qui décident d’avoir un enfant, celui ci alors en naissant donne vie à la famille. Chaque famille est unique d’abord par l’histoire de chacun des parents, imprégnée de leurs valeurs respectives et des cultures de leur famille d’origine.
Ainsi les modèles d’éducation appliqués seront issus, au moins en partie de ces différences et inscriptions antérieures. Le modèle sociale est unique et posé comme référence, il n’est cependant pas dans la prise en compte de fait des histoires de chacun, ces dernières qui interviennent en chaque instant dans le déroulement d’une vie familiale.

Au delà des gestes quotidiens, de quoi parle t’on ?


Très souvent la famille fonctionne sur un modèle tacite, un modèle qui serait posé sur une base commune à tous. «  Ce que je sais ou pense, chacun(e) le sait ou le pense également ». Quelle erreur !
Il n’est pas rare que ce qui n’est pas dit soit tout aussi actif que les mots utilisés, aussi en dehors des règles de vie classiques il importe que de trouver le temps de la communication, de l’intérêt porté à l’autre. Pas celui de la note du dernier devoir, mais bien de prendre le temps de parler de soi avec l’autre, d’échanger sur les ressentis. D’évoquer pour les parents leur histoire et d’écouter leurs enfants quoi qu’ils aient à dire.

La position parentale : les enfants, des adultes en devenir


Les parents doivent bien sur prendre en charge leurs enfants et poser les règles qui apporteront des repères et un rapport aux autres adapté, ce sont des mises en place qui font très souvent abstraction de deux éléments qui vont compter dans la construction psychique des enfants pour leur future place d’adulte. L’autonomie et la reconnaissance.
Etre vigilant ne veut pas dire ne pas laisser faire et aimer ne suffit pas à reconnaître.

Famille recomposée : deux familles, une tribu


La grande tribu unie, sans jalousies, sans rancunes, sans conflits, ça n’existe pas. Et une cohabitation réussie, ça demande du temps. Rien de moins évident que de faire une place à l’autre. D’autant qu’une recomposition vient forcément bousculer les rôles et renverser l’ordre établi des deux familles existantes.
De deux familles monoparentales doit émerger une nouvelle famille dirigée par un couple, famille dans laquelle chacun doit s’engager, accepter les changements nécessaires au partage afin de créer un sentiment d’appartenance à cette nouvelle famille-tribu, sinon l’harmonie ne peut s’installer et la compétition empoisonnera tout le monde.

Penser la famille

La famille dans la société

La famille le cœur fondateur, transmission des valeurs, éducation, amour… Elle est considérée comme le pilier de notre société moderne, et cependant confrontée a tant de déboires.
Une famille ce sont de multitudes d’interactions qui font exister ou à l’inverse ne pas avoir de place. Il s’agit d’une relation active ou il importe que chacun puisse se sentir reconnu et existant dans un mode relationnel ou il est plus souvent pensé groupe que personne. Or un groupe est constitué de plusieurs personnes, ne pas oublier que chaque membre d’une famille est en premier lieu un individu et non un clone pensant et agissant sur un mode unique. La famille, un modèle, autant d’histoires que d’existant.

Bons parents ? Mauvais parents ?

Une pensée qui n’autorise pas l’erreur, être parents représenterait une réussite ou un échec, blanc ou noir, aucune nuance. Est ce aussi simple ? La vie peut elle attendre aussi peu de sa complexité… ?
Il n’existe pas de bons ou mauvais parents, mais des parents qui apprennent concrètement « sur le tas »… Chacun(e) devra accepter de réussir ou rater, de ne pas être de bons ou mauvais parents, mais simplement des parents. Oser pouvoir reparler de ce qui a été, créer communication et reconnaissance, et surtout avoir une attitude parentale commune quitte à se remettre en cause dans un second temps entre adultes.

Choisir l’espace de sa thérapie

Au cabinet



Villa des Fleurs (5) – 92120 Montrouge
Portable : 06.14.66.21.45
email : do.anton@me.com
(Plan d’accès sur la page : contact )

A domicile


Lieu de vie, lieu des conflits, votre domicile est un outil thérapeutique à part entière.
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Je me rends chez vous afin de vous aider dans l’espace quotidien de la famille à retrouver une communication apaisée.
(+ d’infos en vidéo (question 6) : « Thérapie familiale à domicile, comment cela fonctionne t’il ? »)


Les grandes étapes de votre thérapie

1/ Première séance

Dans un premier temps il importe de démontrer que chaque membre de la famille est concerné par le ou les problèmes pour lequel elle consulte et donc de l’importance que chacun puisse s’exprimer. Permettre que la parole circule de façon à ce que tous puissent être entendus.

2/ Au cours de la thérapie

A partir de la parole autorisée, reformulée, il est nécessaire de montrer de façon positive que chacun est acteur du changement. Une responsabilité individuée de l’amélioration de celui désigné comme porteur du symptôme, et bien sur par rebond de l’ensemble de la famille. Apporter de l’importance au fait que chacun trouve un intérêt personnel au changement. Que chaque membre de la famille prenne conscience de ses ressources et leur permettre de les utiliser.

3/ Finalité

Enfin que l’énergie de la crise, celle qui a provoqué l’apparition des difficultés, puisse être utilisée afin de donner un autre sens à la relation familiale. Permettre que la parole circule sans risque dans un échange qui autorise les familles à prendre elles-mêmes les décisions concernant leur fonctionnement. Que chacun devienne un acteur de la relation dans la reconnaissance de sa place et l’écoute de ses mots.