Léa says:

Bonjour Mr Anton ,

Je suis une jeune femme dont la mère est PN. Je ne lui enveux pas, cette sale maladie n’apparait pas seule et je suis persuadée que ma grand mère létait aussi. J’ai souffert , c’est vrai, je souffre encore dailleurs . Eloignée de ma mère à 12 ans car placée chez mon père par le juge , je m’en suis voulue de lui faire tant de mal . Aujourd’hui je sais que c’était elle qui me faisait du mal , je le sais . Mais je souffre encore et toujours de ce choix (salvateur) d’être partie … Elle me le repproche encore et me dis que jamais elle ne pourra me pardonner ( ce que je peux convevoir si l’on prend son raisonnement) .

Si je poste ce commentaire c’est parce que j’ai peur d’être comme elle, en fait ca me terrorise . J’habite depuis peu avec mon conjoint et petit à petit je commence à lui faire des remarques ( surtout sur le rangement) . Je l’aime tellement, je ne veux pas le faire souffrir, je ne veux pas être comme elle et panique à l’idée d’avoir un enfant . Je préfère être seule plutôt que de reproduire . Comment faire ? Comment faire pour atténuer les souffrances de ma mère ? Comment faire pour qu’elle m’aime pour ce que je suis et non pour ce qu’elle voudrait que je sois ? Je m’invente des mensonge absurdes afin de lui faire entendre ce qu’elle veut mais elle sait que ce sont des mensonges et alors elle me traite de mythomane . Comment faire pour ne pas reproduire ?

florence forney says:

Bonsoir, Je viens de lire votre article et je reconnais bien là l’attitude du père de mon fils et l’emprise qu’il essaie d’avoir sur lui tout en le détruisant. Cela fait maintenant 11 ans que je suis séparée du père de mon fils et que je me bat presque quotidiennement contre sa haine et son besoin de me faire payer. Je pensais qu’il allait me laisser tranquille quand il s’est installé avec une nouvelle compagne, mais c’est encore pire. L’insupportable pour moi est de le voir s’en prendre à mon fils, qui est pour lui aussi un instrument pour m’atteindre. Il est intolérant à tout ce qui n’est pas décidé par lui, manipule mon fils, mais je soupçonne qu’il manipule aussi sa compagne et son petit garçon. Mon fils a beaucoup de tic et depuis peu des tocs. Heureusement qu’il est maintenant en garde exclusive chez moi, mais dès qu’il va chez son père pour quelques jours il devient très angoissé. Il veut revenir chez moi mais le sentiments d’être déloyal envers son père le fait souffrir. Il était suivi par une psychologue mais son père a essayé de la manipuler et elle ne s’est pas laissée faire, alors il refuse maintenant que mon fils la voit et veut trouver un autre psychologue et tout est comme ça, il décide de nos vies… Je suis plutôt forte face à lui, je ne le laisse pas faire de mal à mon fils et contrecarre sans cesse son comportement pervers, mais j’ai peur car il m’a giflé ce soir, c’est la première fois qu’il levait la main sur moi (il a eu des épisodes violents avec sa compagne). J’ai tout de suite porté plainte, mais j’ai peur qu’il s’en prenne encore à moi et à mon fils. Je sens bien que la situation s’aggrave et je sais que ça ne s’arrêtera pas. J’entends et je lis que la seule solution face à un pervers narcissique est la fuite, mais je ne peux pas avec mon fils. Je me dis que peut-être si j’avais un nouvel homme dans ma vie il prendrait ses distances, mais je n’arrive pas à faire de nouveau confiance en les hommes.

Moine says:

Bonjour je soupçonne le fait que mon père soit un pervers narcissique…
Je n’ai jamais eu de liens très forts avec lui. Mon père il se montrait parfois très gentil, d’autre fois criait pour rien, changeant de comportements comme le temps. Ses passions changent aussi très rapidement (Quad, ULM, Buggy, moto, vélo, rock…).
Il fallait sans cesse lui dire que ce qu’il faisait c’était bien, il ne supportait pas les critiques ou les moqueries. Si on en faisait cela le mettait dans une rage folle… Avant cela je ne m’alarmais pas, je me disais simplement qu’il était fatigué que c’était un passionné.

Mais il y a un an mon père a annoncé son libertinage à ma mère; le fait qu’il voulait se séparer d’elle et partir de la maison.
Deux mois, après il a voulu recoller les morceaux avec elle car sa famille lui « manquait » (il a organisé un repas pour Noel).
Ensuite il voulait venir habiter à la maison le week-end seulement puis avoir des aventures la semaine.
Il a aussi dit à ma mère que ça faisait 15 ans qu’il la trompait. Il a aussi dit à ma mère qu’elle se retrouverait seule, qu’elle n’avait pas d’amis ou sinon que ses amis étaient des manipulateurs.

Après 1 an de séparation, ma mère a trouvé un nouveau compagnon. Il lui fait du chantage, en lui disant que s’il voit son compagnon vient à la maison, il revient y habiter. Il retourne la situation en affirmant que c’est elle qui la quitté.
Il dit à ses amis que sa vie lui plaît puis quand il vient nous voir il nous dit le contraire.
Il arrête pas d’envoyer des sms à ma mère un coup lui disant des choses horribles d’autres fois la remerciant pour des choses insignifiantes. Il m’envoie aussi des sms gentils ainsi qu’à ma soeur et mon frère, puis lorsqu’il est face à nous, il se met en colère.
Il ne supporte pas le fait qu’on ne veuille pas le voir. Il fait un scandale si on ne répond pas à ses messages. Il dit que tout ce que possède ma mère c’est grâce à lui qu’elle l’a. Il dit parfois qu’il veut revenir habiter ici que c’est sa maison (que nous les enfants n’avons rien à y faire dedans). Chaque fois, qu’il vient à la maison il provoque une crise, tantôt avec ma mère, ma soeur ou moi… Je ne peux vous citer tout ce qu’il a dit ou fait, tellement il y en a.

Que pensez-vous de cela?
Est-ce moi qui est un problème avec la rupture de mes parents, avec le changement de vie
de mon père?
Je ne sais plus quoi faire, j’habite avec ma mère dans la maison de mes parents. Chaque jour, je redoute que mon père vienne (il vient quand il veut). J’en suis déjà arrivée aux mains avec lui. J’ai le sentiment qu’il est capable de tout et j’ai peur…

T. c. says:

Bonjour,
Je découvre votre article aujourd’hui et je m’y retrouve en tout point, j’ai 51 ans, je suis victime d’un père pervers et d’une mère dépressive qui n’a pas pu protéger ses 5 enfants.Née en 3 ème position,j’ai été la cible de mes parents et de mes frères et soeurs.Etonnemment je m’en sors pas trop mal d’un point de vu social (Professeur des écoles,nombreux amis de longue date) mais mes relations sentimentales sont compliquées: mariée à un homosexuel(nous avons eu 3 belles filles) puis divorcée depuis 10 ans après 20 ans de vie commune, relation de 5 ans avec un borderline, de 18 mois avec un pervers et aujourd’hui presque 2 ans avec un phobique de l’engagement. Je suis une psychothérapie depuis 3 ans pour comprendre mes échecs amoureux et pour trouver l’amour avec un homme.
Je suis attirée par des hommes différents mais qui ont un point commun:ils ne peuvent pas m’aimer, je désespère de trouver l’âme soeur et toute nouvelle relation me fait peur alors j’insiste à chaque fois dans des relations qui ne me conviennent pas.Avez-vous un éclairage à m’apporter? MERCI.

Eugénie says:

Bonsoir,
Merci pour votre article.
J’ai 40 ans.
A l’âge de 7 ans, j’ai formulé subitement à voix basse, debout au milieu d’une pièce, et sans aucun signe annonciateur, la phrase suivante : « Ma mère ne m’aime pas. » Et j’ai aussitôt considéré qu’à cette minute j’avais éclairé toute la monstruosité de mon enfance ; j’étais devenue adulte.
Il m’a fallu 13 ans – 13 longues et horribles années – pour pouvoir partir de chez mes parents, en réalité fichue à la porte. Mon père était le complice, toujours prêt à se taire et à ne rien voir pour « avoir la paix ». D’ailleurs c’est lui, à la demande de ma mère, qui a prononcé la phrase « Si tu n’es pas contente, barre-toi. »
Je me suis barrée. J’ai fait 3 enfants… avec un pervers narcissique qui a fini dans le délire le plus total, et dont j’ai mis 12 ans à me séparer.
Aujourd’hui je vis seule (relation amoureuse profonde suivie depuis 10 ans, mais pas à la même adresse), heureuse, avec mes enfants qui vont plutôt bien, et je ne reproduis surtout pas le schéma maternel.
J’ai eu une grand-mère formidable, aimante, à qui j’ai déclaré sur son lit de mort qu’elle était la seule mère que j’avais jamais eue.
Mon frère s’en est pas trop mal tiré mais préfère vivre à l’étranger. Ma soeur ne s’est jamais mariée, n’a pas d’enfant, habite à 5 mn à pied de chez ses parents… C’est une gentille femme, mais qui n’a pas eu la force de partir. Quant à moi, je ne vois plus, n’entends plus ni ma mère, la perverse, ni mon père, le complice. J’ai appris récemment qu’elle était devenue violente physiquement dans sa semi-folie, qu’elle était soignée pour un cancer.
Moi qu’elle appelait le « coeur de pierre » ou « ma pauvre fille », je ne ressens pas de haine envers elle, rien qu’une immense indifférence… Quand, en mon âme et conscience, je me demande si je regretterai, une fois qu’elle sera morte, d’être restée en retrait, dans le silence, la réponse s’impose : non.
Pour le reste je ressens beaucoup, beaucoup d’amour pour mes enfants, et pour la vie en général !

Nat says:

Bonjour Arthur,
Il y a beaucoup d’aspects de ta mère que je retrouve dans la mienne : victimisation, dénigrements, calomnies etc… Moi aussi elle me fait passer pour une mauvaise fille.
Je te trouve extrêmement courageux et mature pour ton âge. Moi, à 18 ou 19 ans je n’avais pas réalisé tout ça . Bien sûr que je voyais que certaines choses n’allaient pas mais pendant un temps j’ai tout mis sur le dos de mon beau-père, qui est un pourri certes, mais disons je voyais ma mère plutôt comme une « manipulée ».
IL faudrait vraiment que tu trouves une solution pour quitter cet enfer et je te conseille de voir des amis, d’avoir une copine. Moi, quand j’avais ton âge cela m’a beaucoup aidé. Ca permet d’évacuer, de rire et de profiter de la vie.
On peut dire que l’on n’a pas de chance, quand je vois parfois comment se comportent les autres avec leurs enfants…
Je te souhaite d’être courageux et rester aussi lucide et intelligent.

lola says:

cléa je comprends ce que tu vis car j’ai vécu la même chose mère perverse narcissique
je m’en suis rendue compte vraiment à 32 ans à la naissance de mon 2eme bébé
elle m’a tjs dénigrée, rabaissée , manipulée et isolée de ceux qui m’aimaient c’est quand ma fille ainée m’a raconté des choses qui m’ont mis la puce à l’oreille ; j’ai vu un psy et j’ai commencé àme détacher d’elle et lui repondre mais elle n’a pas supporté la frustration que je lui imposait et m’a mise au tribunal en disant que je lui empechait de voir mes enfants ! fais très attention et receuille un max de témoignages et de preuves au cas où j’ai gagné et on a coupé lesponts depuis des années je revis je suis libre mais c’est dur car je sais que ma mère ne m’a jamais aimée et ça manque parfois même si mes enfants comblent bcp
bon courage à toi , je ne connais que des filles à maman dans mon entourage et c’est difficile de faire comprendre aux autres le calvaire qu’on a subit …

Bérénice says:

@ Cléa Dufour : Je ne suis pas pro mais OUI FUYEZ ! Et à toutes jambes! Je suis restée en contact avec ma mère pour les mêmes raisons que vous et voyez aujourd’hui, j’en paye le prix fort sans parler de ma fille car je ne peux pas croire qu’elle soit heureuse en ayant fait tout ce qu’elle a fait contre moi sans fondement! J’ai souffert toute ma vie pcq je me sentais redevable pcq je me disais comme vous, c’est ma mère on en a qu’une. Mais elles le savent très bien ce qu’on pense et comment fonctionne nos petits coeurs de Lu! Oubliez les bonnes manières! Les « il faut », les  » je dois »  » je devrais »! Partez loin, changez de numéro et enterrez là dans les oubliettes de votre mémoire. Ma mère aussi dormait avec ma fille o.O!!! Qd elle était petite encore ca passait mais à ses 16 et 17 ans, elle voulait qu’elle dorme avec elle!!! C’était malsain et ma filel qui ne voyait rien qui me disait  » mais non, ca ne me dérange pas, moi je dors bien » Qu’aurais-je pu répondre à ca à part  » si toi ca te convient et que tu dors bien, ok! » Mais au fond de moi je me disais que c’était vraiment malsain! Pas qu’elle soit pédophile, non, mais ce besoin de se coller à ma fille pour se l’approprier vous voyez? Bref, voilà, à mon humble avis, il faut vraiment dresser un mur et ne jamais reprendre contact sauf qd elle sera morte. En mode cadavre, il n’y a normalement plus de risque d’être attaqué. Ce sont vraiment des terroristes de l’amour et de la famille. Je les déteste.( je crois que j’ai encore du boulot à faire avec mon psy hein) Bon courage à vous et soyez heureuse avec vos enfants.

vf says:

Bonjour et merci pour cet article.
Je suis moi même fils d’une femme PN et ne je peux que valider ce que vous écrivez. Ce vide intérieur persistant, et le silence comme solution en attendant une éventuelle fuite… J’ai la chance de m’être construit en observant l’extérieur (mes propres amis d’enfance et leurs familles) en me persuadant que le huis clos qui me servait de foyer n’était pas stable, pas « normal ». J’aurai aussi pu percevoir cela comme une normalité, m’y engouffrer à mon tour et reproduire le shéma car j’ai malheureusement cela en moi d’une façon inactive. Je rejette tout rapport hiérarchique me rappelant l’emprise de ma mère, et je m’interdis définitivement la possibilité d’exercer un pouvoir excessif sur autrui. J’ai réellement pris conscience des choses lorsque j’ai eu mes jumeaux : à ce moment ma mère les a d abord rejeté, les percevant certainement comme une menace. Mais bien vite elle a vu que les regards s’orientaient vers eux et depuis elle cherche par tout moyen à se les approprier pour en tirer les lumières (droit des grands parents). J’ai récemment tenté d’ouvrir mon père à son propre calvaire, mais en vain… Comme ma mère le dit, nos méchancetés et les épreuves qu’on leurs inflige renforcent leur couple. La situation que MA famille traverse n’est pas simple, mais je sais aujourd’hui que la distance s’impose pour espérer une stabilité d’esprit. La vie est bien plus belle loin de ces gens haineux et dangereux. Ils sont trop fort pour être vaincu, il ne reste qu’à s’en éloigner le plus possible.

F.rebirth says:

Bonjour,

Merci à vous pour ce texte si parlant… C’est toute mon enfance que vous décrivez la avec une justesse tant au niveau des faits que du ressenti.
Un père pervers narcissique? Une mère soumise mais aussi très complice, une sœur qui a pris parti pour lui. J’ai osé couper les ponts avec cet être malade. J’ai osé aller contre l’ordre établi accompagnée par une thérapeute et aujourd’hui grâce à mon compagnon et à ma fille qui me donnent la force. La liberté, cette liberté à un prix, c’est dur de passer pour la méchante, de s’entendre dire qu’on a détruit la famille alors que derrière on sait que c’est l’œuvre méticuleuse et insidieuse de son père.
Il y a 2 jours je lui ai fermé ma porte au nez et ma sœur m’a annoncé qu’elle ne voulait plus me voir, elle n’a jamais accepté mon choix. C’est dur. Mais je ne me suis jamais entie aussi vivante et cohérente avec moi même. La lecture de ce texte m’a aidé à me souvenir avec précision du pourquoi de mon choix, et à le rappeler que je ne suis pas folle comme le pense ma mère, mon père et ma sœur.

chiara says:

reponse a Martine T
j’ai 64 ans et une mere de 86 ans qui est dans cette « maladie » a son paroxysme et je me reconnais bien dans votre description
j’ai mis des années avant de comprendre pourquoi j’etais si mal, une enfance et une adolescence sans affection ni amour. nous etions trois l’ainé un garcon completement idealisé, moi la bonne à rien et la pte derniere l’amour de leur vie (et de la mienne aussi, ce qui m’a probablement sauvée) une mere qui ne reniait sans cesse, me dévalorisait, en une petite phrase elle saccagait mon coeur d’enfant et me detruisait. je culpabilisais sans cesse. je n’arrive pas a comprendre le comportement de mon pere assez absent, aujourd’hui encore il m’echappe, il est mort depuis plus de trente ans.
a vingt ans je suis partie, me suis mariée et fais quatre enfants avec qui je me suis efforcée d’etre autrement, affection, confiance en eux etc…ma mere veuve et tjrs presente dans ma vie a continué son dénigrement et sa diqualification de mon moi…alors que je réussisais tant bien que mal, en somatisant et en coupant les ponts regulierement
a partir de mes vingt ans, elle a eu mon age ….gommant les années qui nous séparaient…sa jeunesse éclaboussait toutes nos discussions, son savoir aussi, elle connait tout et a raison sur tout…aucune conversation possible donc…de toutes facons je suis ignorante, elle n’a jamais reconnu mes succes professionnels bien superieurs aux siens inexistants
c’est encore le cas aujourd’hui a plus de 80 ans et comme vous j’ai decidé de ne pas l’abandonner mm s’il n’y aplus d’amour en ce qui me concerne, le devoir reste dans ma vie prioritaire mais quel chemin de vie…quels sacrifices ont endure mon compagnon et mes enfants, voir mes petits enfants qui la trouvent pathetique dans son jeunisme ridicule par exemple …je vis la relation au quotidien, je ne me projete jamais car insidieusement elle peut casser la relation et il faut repartir de zero, mon frere a raté sa vie et est parti tres loin d’elle, elle revoit son ex femme qu’elle a dénigrée sans cesse…et ma soeur detruite est tjrs suivi, de la plus aimée elle est devenue la plus atteinte donc je survis et garde le cap et m’occupe d’elle, je tente la maison de retraite sans son autorisation car si jeune pour ca…
mais elle ne peut rester seule et la prendre avec nous mon mari et moi en retraite ….c’est suicidaire
recemment j’ai trouvé une photo d’elle et ma soeur dans les bras l’une de l’autre qui m’a traumatisée, je n’ai jamais connu cette affection, je suis incapable de lui mettre du vernis aux mains, de la coiffer, je ne peux mm pas la toucher … tant elle m’a brisée a l’interieur alors que j’etreins mes fils de quarante ans….j’espere juste qu’elle partira avant moi….

Florence says:

Bonjour, je soupçonne que ma belle-fille soit la victime d’un PN. Victime d’un viol à l’adolescence, elle a fait la rencontre de son compagnon actuel qui a adopté sa fille. Ils sont ensemble depuis 7 ans et aujourd’hui, voici la situation : elle est actrice X, travaille dans un club échangiste et son compagnon dit « s’occuper de sa carrière »!?!?!?. Il ne travaille pas, s’occupe de la petite de 10 ans et vivent en vase clos. La seule source de revenus de cette famille est la pornographie! La petite aujourd’hui âgée de 10 ans n’a pas le droit d’aller chez des copines, n’a pas le droit de venir passer quelques jours avec nous (son grand-père et moi-même. Elles sont maintenues dans un isolement que je trouve inquiétant. Seule ma belle-fille a le droit de s’éloigner du domicile pour ses tournages… Ma belle-fille prétend être « libre de ses choix » mais je crains pour sa fille qui semble bien docile… Qu’en pensez-vous? Un PN peut-il mener sa victime à la pornographie? Merci d’avance.

Marc says:

Bonsoir,
Merci d’avoir écris sur un sujet que, de toute évidence vous connaissez très bien.

Vous dites:  »Ces mécanismes sont à l’origine de l’absence de tout lien sain, aucune individualité n’est possible, le droit d’exister n’est pas accordé ».
À 51 ans, j’avance encore dans la vie avec une honte d’exister dont je ne me suis pas complètement remis.

francois chazot says:

On frappe un enfant et on vient lui demander pourquoi il pleure.
On le traite de fou à chaque fois qu’il parle et on vient lui demander pourquoi il se tait.
On l’isole à la cave et on ne lui demande plus rien . Il se débrouille avec les rats et on vient lui dire qu’il ressemble à un rat.
On viole son âme (et son corps ?) et on vient lui demander pourquoi il est si triste, seul ou en colère; pourquoi il est ingérable, pourquoi il détruit tout dans sa chambre, pourquoi il nous fait tant souffrir et enfin pourquoi il ne se laisse plus toucher.
Il n’a pas le droit de vivre, il n’a pas le droit d’exister, ni pour ses parents, ni pour ses frères. Quoi qu’il fasse on ne veut pas de lui, quoi qu’il fasse c’est toujours moins bien que les autres qu’on admire sans réserve, quoi qu’il fasse on ne veut rien de lui. C’est un objet sur lequel on projette à sa guise ses colères, ses frustrations, ses peines, son mal de vivre ou ses prières. C’est un objet sur lequel n’importe quel acte n’a pas de conséquence. On ne l’aime pas mais on y est attaché, s’il se détache on lui rappelle qu’il nous appartient en cherchant violement à le nuire, en tuant ou détruisant ce qu’il aime, son image, sa chambre, son intimité, son univers, ou son lapin qu’on tue et qu’on oblige à manger tandis que celui de son frère est protégé et choyé. Il n’est pas à lui-même, il appartient à ceux qui l’ont fait, il est donné en pature à sa fraterie pour ne pas la laisser seule. Il est là pour eux, uniquement pour eux , soumis, inexistant, disponible à leur guise.
Il est trop intélligent, on a pas besoin de s’occuper de lui, s’il rencontre des soucis, s’il a besoin de réconfort, s’il a peur , s’il a besoin d’amour et de tendresse, il peut se débrouiller tout seul comme son frère ainé, quand , bébé, ils l’ont mit dehors en plein hiver pour voir s’il survivrait ce qu’il le rendrait fort; et si jamais il ne se débrouille pas tout seul il subira les mêmes violences physiques de son père sur son frère aîné. Alors il se chante à lui-même des chansons pour s’endormir, alors il se raconte à lui-même des histoires pour se rassurer, alors il finit par sortir seul la nuit dans les champs où sa torpeur est moindre que dans la cave de la maison, trouvant une compagnie avec les petits rongeurs, salamandres ou autres taupes qu’il rapporte avec lui dans sa chambre d’ou il ne sort pas la journée.
Il est invisible. Sans interêt. Il voudrait être comme le chien, choyé, admiré, soigné, caressé, aimé de tous. Il aime le chien du plus profond de lui, mais le hais dans un sentiment immédiat et réciproque, cet animal innocent qui lui a prit sa place et qu’il finira plus tard par violenter quelques fois tout en l’adorant et pleurant tout au fond de son coeur d’être si méchant. Le chien finira par avoir peur de lui, et lui se tenir a distance du chien, s’interdisant de l’aimer pour ne pas le violenter. A sa mort il perdra son seul ami, à sa mort il sera révoluement seul, définitivement seul.
Lui aussi est innocent, mais il ne le sait pas, même à l’âge adulte, du fond de sa solitude où son âme souffre, il reste le coupable, le bourreau, la chose qui ressemble à un rat comme lui impose sa mère ou comme lui dit son père « ta seule présence me renvoie à tant de mauvaises choses que ta présence m’est insupportable ». Mais de quoi parlait il?
Il aurait peut être suffit d’une ou deux maltraitances psychologiques pour que cela n’est pas trop d’incidence, mais toute une petite enfance, toute une enfance, toute une adolescence montée jour après jours vers une violence absolue, et une grande partie de l’âge adulte avant qu’il ne quitte cette famille à jamais, auront suffit à ce qu’il apprenne à se dépersonnaliser pour se protéger, tenter voir la bête immonde qui est en lui, se préparer à l’affronter, à la tuer dans l’espoir de redevenir aimable.
Qui l’eut cru, que son coeur soit empli d’amour, de bonté , de compassion envers tous les êtres de ce monde, voir même d’une certaine sagesse, qui l’eut cru, rien de ce qu’il pu construire en lui-même de ce monde fantasmagorique et lumineux de délice, de douceur, de couleur, de légerté et de joie, une perle secrète au milieu de cet univers de pourceaux d’égale force et amplitude que la violence reçue, rien de cet univers n’a pu l’épargner. Adulte il reste une proie facile de tout ces vampires, ces pervers, seul, totalement seul au milieu d’eux avec pour seul bouclier la dépersonnalisation.
Il ne sait pas ce que c’est que l’amour, il croit que c’est faire pleurer, détruire, cela le choque au fond de lui alors il n’aime pas et le recherche ; il ne sait pas ce que c’est que la tendresse, il croit que c’est manipuler de carresses sur les points intimes et sensibles pour assouvir un besoin sexuel, cela le choque alors il n’en donne pas, il en ressent le besoin il la recherche; il ne sait pas ce qu’est d’être respecté, il croit que c’est laisser l’autre dans sa solitude sans mot dire, sans explication, il n’a aucune relation, pas de copain, pas d’ami, il se défend pourtant. Cette bête immonde, ce second moi, qui est la seule amie de toute sa vie, forgée sur les projections sombres, obscures et violentes de ceux que la société lui à imposé qu’ils l’aimaient, ce démon invisible et féroce, ne le trouvant pas en lui-même il a fini par se le créer. Sans aucune limite donné à leur actes, son démon n’a aucune limite pour concevoir l’immondice. Pourtant, ce démon, il ne se le réserve qu’à lui-même, incapable de brutalité sur ses bourreaux, incapable de leur rendre leur du et pire encore incapable de ne plus les aimer, mais invariablement de les défendre, d’avoir pour eux de la compassion et de se donner volontairment à eux , soumis, de plus en plus obligé d’être fort à la douleur physique, à l’injonction sexuelle (maman met des capotes dans le cartable à 7 ans, maman demande si il éjacule à 7 ans, s’il est déjà un homme, maman veut un homme qui éjacule, pas un gamin boulet qui n’éjacule pas. Alors, adulte il refuse d’éjaculer, vis un priapisme douloureux, n’accepte l’éjaculation qu’en mastrubation pour réguler son énergie ) et surtout fort à la douleur psychologique comme un ultime moyen de se sentir exister , avec comme seul échappatoire la dépersonnalisation, se réfugier dans son univers secret de magie, de lumière et d’amour le temps que le chaos se déchaine, détruise et que le feu devienne cendres fumantes et odeur de souffre. C’est sur lui-même qu’il déchaine le propre démon qu’il a fini par se créer. Il devient son propre bourreau associé aux bourreaux de la famille, sans reconnaissance jamais, nulle part, même en intuition ou pensée ou rêve qu’il est la proie, qu’il est la victime, ni de leur part, ni de la sienne. Il est fou , il est devenu ce qu’ils avaient besoin qu’il devienne, pour eux tous: le fou, le souffre douleur, le mal, le méchant, le caillou dans la chaussure, l’autre, la chose.
Il lui fut surprenant ,quand il eut une trentaine d’années, à la lecture d’un petit livre écrit par sa mère et voulant témoigner de sa vie qu’en relatant la naissance de ses trois enfants elle s’exprima ainsi: le X de l’année X l’ainé, X ( ecrivant son prénom) est arrivé. Le second ( n’écrivant pas son prénom) est arrivé à X date et le troisieme X (ecrivant son prénom) etc… Pour sa mère il n’était clairement pas un sujet, même à l’age adulte, il était juste le second, sans prénom, sans identité, sans existence. Comment pouvait elle lui dire que maintenant, après toutes ces années de souffrance, à l’âge adulte, qu’elle l’aimait . Comment pouvait il recevoir une telle information, une telle vérité sans absolument rien ressentir, aucun sentiment, aucune réalité? Lui oui dans son coeur il lui semblait l’aimer, il voulait l’aimer, mais si cet amour avait pu exister à un moment donné, alors il était mort, avorté, tué, une illusion, et une profonde déchirure avec ce que la société lui imposait: les parents aiment leurs enfants, les enfants aiment leur parents. Pour lui rien de tel, nulle part ni en lui, ni en eux. Même par experience à remonter dans les temps de la gestation, dans son ventre même, il n’était pas aimé ni désiré. Elle le lui révéla très clairement et très bien: il est un enfant chantage, le fruit d’une manipulation pour retenir le père à ses cotés, un homme qu’elle avait peur de perdre, une solitude , une faille en elle meme qu’elle ne savait pas guerir ni gérer. Mais une fois qu’il fut là il était son boulet, son martyr.
On frappe un enfant et on vient lui dire qu’on l’aime.
On ne peut pas forcer un être à nous aimer, mais on peut l’enfermer dans une cave et lui faire subir tout un tas de violence jusqu’à ce qu’il developpe le syndrome de stockolhm. Voici ce que fut la nature de son amour pour ses parents, ses frères et une partie de sa famille, puis plus tard pour les tres rares personnes dont il fut illusioneusement amoureux, que des êtres dont il pouvait souffrir. Il ne connait à ce jour encore aucune autre forme d’amour. Il en a tellement besoin pourtant, tellement….
Voilà la réalité, voilà le réel, voilà la vérité. Si pendant des années et des années ils lui ont dit qu’il était un fou, un rat, un malade, un boulet, une honte, une douleur, un immondice, une espèce de chose qui n’apporte que souffrance et larmes, s’associant tous les uns après les autres les frères, les grands parents , des oncles, puis les rencontres de la vie, c’est que cela, qu’il ne voyait pas en lui-même, devait etre vrai et exister bel et bien, alors , pour donner objet de raison à sa culpabilité, il se l’est créé à l’image des projections qu’ils ont tous eu sur lui, se forgeant de lui-même une image fausse, erronée, totalement déviante à ce qu’il est réellement , ce reflet vrai de lui-même dont il n’arrive pas à accoucher, qui se heurte sur les rochers saillans de son passé et le neant qu’il reçoit de sa projection de l’avenir. Il est coincé là, au présent, passant à coté de la vie, se débattant de toutes ses ressources pour percer le voile, en toute conscience de sa prison, avec le regard pointé au delà des nuages, sur l’au-delà de la vie qui lui apparait si paisible, si grandiose, si respirable pour se delester de la démangeaison de ses ailes et planer dans la paix lumineuse et douce.
Il est déchiré de tristesse face à ceux qui partent, meurtri de chagrin, mais au fond de lui, si heureux de les savoir libérés, si envieux aussi .Dans ses pleurs se mélangent le chagrin et la tristesse de ne pas lui, pouvoir partir encore . Il sait qu’un jour sera son tour, c’est l’unique réalité vérité sur laquelle il peut s’appuyer sans le remettre jamais en question, l’absolue vérité; il l’attend à chaque minute, il s’y prépare, rien d’autre n’a pour lui de sens, rien d’autre n’a pour lui d’intérêt. Pas de photo, pas de souvenir, il met un point d’honneur à détruire tout ce qu’il crée, textes, peintures, petites sculptures, poesies … pour ne laisser aucune trace pouvant l’attacher ici bas et l’empecher de rejoindre le ciel quand son tour sera venu. Bien que le deuil lui soit insupportable et très déstructeur, il attend les morts avec impatience car quand les âmes passent au Ciel, lui il les voit passer, le Ciel s’ouvre et pendant quelques instants il peut respirer , respirer vraiment de cet au delà qui se montre furtivement. Avec une seule vision d’une demie seconde il peut inscrire ce petit point de lumière pendant des années pour alimenter en lumière son propre univers interieur et avoir la force de survivre, quand elle commence à décliner, il attend en secret un noueau mort qu’il pourra suivre jusqu’aux portes de l’au dela et respirer à nouveau. Est il vraiment si méchant d’espérer la mort prochaine d’un proche juste pour pouvoir respirer à nouveau ? Est il vraiment méchant de penser que chaque naissance en ce monde est une déchéance pour cet être qui devra soit subir soit faire subir, entretenant l’enfer ici bas ? Comment peut il gerer ces pensées, ces attentes lui qui est si jeune et enmuré dans les tabous et interdits des autres, qui n’a rien pour le soutenir que la vie et la mort en personne, en essence pure ?
Alors,même au plus fort des rejets qu’il a de ses bourreaux, il continue de les aimer en son âme , cherche puissament à leur échapper en se cherchant lui-même et en cherchant à se guerir, il continue d’aimer leurs âmes mais seulement leurs âmes . Il est profondément , d’une manière absolue persuadé qu’en trouvant la sienne et en l’aimant de cette même manière il pourra se délester de toutes ces chaines et quitter cet enfer des ombres . Il croit en cette magie, il croit en ce chemin. Mais ici bas, dans ce coeur de matière, il n’a que haine et fuite devant ces êtres érrants et sans vie, vides parmi le Vide , obligés des apparences, des illusions, des mensonges, des manipulations, incapables d’exister seuls, de prendre la responsabilité de ce qu’ils sont, de leur actes,obligés de se gaver d’autres jusqu’à la lie parfois même jusqu’à la mort, détruisant toute vie sur leur passage, semant le neant et le souffre, ces êtres érrants, ces vampires, sans vie et sans mort, sans rêves, sans envies, et sans remords, n’ayant qu’une maison, une voiture, de l’argent à offrir, ne rencontrant jamais quiquonque dans leur solitude, refusant de mourrir et de naitre, de souffrir , de grandir ou de rire, juste sauver les apparences, juste hypnotiser l’entourage, juste paraitre, paraitre et encore paraitre pour séduire et tuer. Les aveugles sont les proies du monde obscur, toi qui entre ici , lui dit la voix de la vie, sache que tu n’es pas comme eux, tu n’es pas mort, ouvre tes yeux sur tes failles, ne te chaille de ton martyr, ouvre tes yeux sur tes failles et gueri toi!
Tu ne seras jamais heureux lui dit sa mère avec violence pour lui interdire le bonheur, alors pour son amour et pour lui plaire, il ne chercha aucun bonheur, plus encore il relegua l’existence du bonheur dans un monde. Tu n’as pas le droit d’aimer les filles lui dit son père en le punissant d’un petit bisou qu’il avait fait à une copine, alors pour son amour et pour lui plaire il devint homosexuel. On t’a déjà donné la vie, alors tu n’as pas le droit de te plaindre ni droit à autre chose lui dit son frère ainé en le frappant, alors il devint solitaire sans se plaindre. T’es un fou jamais je ne te confierais à garder mes gamins lui dit encore son autre frère, alors pour lui plaire il devint fou, faisant des conneries que personne n’osait faire, bravant les interdits de la société et restant très éloigné de ses enfants dont il ne fut même pas mit au courrant de leur naissance. Tu dois laisser tes parents tranquille et ne plus les faire souffrir, avec un tel caractere on n’arrivera jamais à te marier, lui dit sa grand mère, alors pour lui plaire il a quitté définitivement sa famille et n’a jamais conçu d’idée de potentiel époux ou épouse et dévelloppa un mauvais caractère. Tu ne dois pas me suivre plus loin lui dit l’âme de son grand père après la mort, alors pour lui plaire il a échoué délibérément à toutes ses tentatives de suicide, se refusant même le droit de mourrir.
Un jour sera son tour, à cette seconde son coeur souriera enfin.
Ils ont fini par se reunir tous vers ses 12 ans pour très violement le frapper ensembles, à l’unisson de toutes leurs forces, de toutes leurs haines, de toutes leurs déviances, psychologiquement et physiquement, sans relache et pendant de longues années et pendant toutes ces années en secret il s’est dépersonnalisé pour survivre. Aucun ne connait sa véritable vie, aucun ne le connait tout simplement. Quand son univers intérieur a fini par trouver une réponse dans l’Univers, une réponse spirituelle, alors il est parti, définitivement parti de leur secte déviante à la quête de cette réponse.
Une partie de sa profonde solitude est devenue indépendance, une partie de sa douleur est devenue tristesse, dépression mélancolie et contemplation, regard porté invariablement sur l’au-delà, son corps ne lui appartient toujours pas, le reflet de son image s’est faite jour en un brouillard intense, mais un brouillard, le monde d’ici bas sans aucun intéret, un vide, un néant, une inutilité, et pourtant il continue de combattre, et pourtant il continue de marcher, de poser des questions, de chutter, de se relever, invariablement en quête de sa réponse.
La mort lui a apprit ce que la vie n’arrivait pas à lui apprendre.
Depuis peu, 3 ans, après le décès de l’être le plus cher qui vivait à ses cotés, son chat, il est confirmé dans l’existence après la mort, le monde de l’au-delà de manière irrévocable et absolue. Depuis peu, 2 mois, après la rencontre et l’experience relationnelle cauchemardesque de 2 ans avec un homme PN, il a découvert le nom et le visage de la bête , de leur bête: pervers narcissique. Il n’y a aucune définition de l’expérience d’être la victime d’un PN qu’il ne connait pas de sa chair et de son esprit propre, il n’y a aucune perversion, manipulation qu’il n’a pas subit. Tout, dans sa totalité, y comprit les failles et conséquences de l’expérience sur la victime est un miroir parfait de sa vie, de ce qu’il a vécu. Il y avait un pervers narcissique dans sa famille dont il fut la proie et qui a contaminé une grande partie du reste de la famille qui l’avait finalement elle aussi elu  » proie », lui-même associant son propre démon créé à cette contamination.
Son père est PN. Sa mère emplie de failles, s’est calqué sur lui, est devenue sa victime puis folle et a fait porter les fruits de sa folie sur l’enfant proie qu’elle lui avait soutiré en le mettant au monde et lui offrant comme une réparation à sa souffrance de fils unique, l’enfant chantage comme elle lui dit qu’il est pour elle, puis est devenue bourreau à son tour. Le frère ainé à prit la même voie que son père, le frère cadet la même que sa mère. Une partie de la famille a écouté les souffrances du père et de la mère et l’a désigné lui, l’enfant proie comme bourreau, les frères ont suivis. Les parents ont délibérément prit soin de le détruire avant même qu’il est commencé à se construire; l’enfant proie a sublimé le cauchemard en construisant son propre démon pour s’auto detruire en association avec le reste de la famille. Ce démon là est peut être le pire, élaboré avec patience, minutie, perfection en raflant dans l’obscur des démons alentours les projets les plus malsains pour les amener imaginativement à leur paroxysme, les émanciper de toute limite en utilisant l’imagination féconde, l’intelligence pointue, le savoir faire pointilleux et l’originalité d’un genie mais avec une faille de taille, l’incapacité, l’interdit total de le projeter à l’exterieur, sur qui ou quoi que ce soit. En lui donnant le mal, ceux qui etaient sensé lui donner l’amour, lui ont donné la responsabilité à la fois de leur mal et du sien crée de toutes pièces par lui-même. Aussi, en les fuyant, en les quittant sans retour, en les abandonnant à leur propre secte, il leur enlève leur support, restant sourd et froid à leurs cris, leurs chantages, leurs démonstrations de haine , d’oubli, de d’heseritage … . Il n’est plus de cette famille, à tout jamais, il ne l’est plus. Pour un être aussi sensible, plein d’amour et de tendresse et plein de besoin de son papa , de sa maman , de ses frères, quitter la famille est une très rude épreuve, très courageuse épreuve, surtout dans un état aussi lamentable de détérioration. Le courage n’apparait que devant la mort quand l’instinct de survie devient la main du destin comme solution unique pour sauver l’être en danger . Mais peut être qu’une grande chance lui a été donnée par le fait que cette main fut intervenu dans un age assez jeune, lui offrant tout un espace de temps et de vie pour s’en sortir , se construire, querir. Dans la rue, errant, alcoolisé, se prostituant parfois, combien d’êtres agés n’a t il pas rencontré dont la main de la destinée avait libéré des bourreaux et qui n’ont pas pu trouver le chemin par faute de temps ou de moyens? combien d’entre eux subissent encore la mémoire des chaines, la peur, le chagrin, la désolation de la grande solitude qui les attendaient au dehors de la secte, combien se sont fait rattrapé par une autre secte, une autre chaine, un alcoolisme, une drogue, un autre bourreau? Ce n’est pas que d’une libération du corps dont il est question, c’est une libération psychique, psychologique, animique, spirituelle dont il est sujet. Nul, lui comprit dedans, n’a été dérogé de faire de très douloureux sacrifices. Le courage ne suffisait pas, il fallait trouver un chemin, une voie, une foi, une étoile à fixer. La vie ne s’offrait pas pour lui et ne s’est pas offerte ,comme pour les autres, comme un paradis parfumé de subtiles essences, au sortir de la secte il est , comme les autres, profondément déprimé, chaotique,seul, malheureux, souffrant, paranoiaque dans une société qui ne veut pas voir ses démons, les glorifie en toute impunité et aveuglement sans aucune reconnaissance pour la victime. Il connait l’alcoolisme pendnat 10 ans et s’en sort vers 25 ans, il connait les limites de la dépersonnalisation avant de sombrer dans la schysophrenie et s’en sort vers 30 ans, il connait la dépression et ses tentatives de suicide par 5 fois et s’en sort vers 32 ans, il connait les désillusions de l’amour, retombe dans les schémas des bourreaux se ressoumet et s’en sort vers 46 ans, mais combien d’années perdues 25,30,35 ? Il avait vers 12 ans quand son univers secret eut assez de force pour le soutenir. 12 ans. A t il vraiment choisit en toute conscience ? Non! Ce n’était pas un choix, c’était vital.
Combien de chuttes et de rechuttes, de larmes et d’amerume, de chagrin et de départ à 0, de randonnées dans les contrées du néant, la rue, la faim de tout, la délestation de tout jusqu’au moindre désir, seul, invariablement seul sur la défensive avant qu’un frémissement de changement inaccessible vienne en répondance et que quelques cailloux apparaissent pour pouvoir commencer à construire une petite densité où poser ses pas, puis un petit chemin dans l’espace du neant, puis un vrai chemin avec une terre noire et brulée comme premières images d’un sol retrouvé ?
Combien ?
Combien de temps dans l’univers secret qui ne cesse lui aussi de se modifier, qui lutte pour sortir de lui tout ce qui est faux, vain, sans lumière, brisant rêves et ideaux , idéologies, systèmes de défense inéfficaces et constructions mentales ?
Combien de tentateurs des sens rencontrés pret à payer en billet, en maison, en voiture, en amitié, en illusion d’amour, un petit plaisir comme on vient boire à une mini flaque d’eau en plein désert, assoiffé, meurtri par le vide et l’ennui, pour ensuite le détruire dans son narcissisme déjà en mille morceaux?
Combien d’ombres, de formes obscures, étranges, malicieuses, vicieuses dans des corps aux apparences d’anges avant de trouver la force courageuse de dire non sans savoir encore à quoi l’on dit oui ?
Combien de succubes et d’incubes avant d’arrêter de se branler et d’illusionner les bienfaits de l’amour dans une relation sexuelle partagée qu’on a jamais connu ? Combien de mensonges et de manipulations à subir avant de s’extraire de la verité d’une société qui nous les impose sans aucun autre fondement que de maintenir sous hypnose une quantité d’êtres à vampiriser pour une race de prédateurs se croyant supérieure à la loi de la vie, à la vie, à la création, à l’univers par le seul fait que d’avoir un pouvoir de violer un faible lui donne un sentiment de toute puissance et donc d’un droit inalienable de vénération et de dû?
Combien, dans tout les domaines de ce monde ici bas, combien d’êtres sont libres, lumineux et vivants? A ce jour il ne le sait pas encore, seul un brouillard apparait devant ces yeux qui lui montre qui il est. Mais un brouillard pour lui c’est mieux que rien, c’est la première image qu’il rencontre de lui-même comme le premier studio qu’il a pu se louer en sortant de la rue. Un brouillard au travers duquel il sent la vie, cela l’effraie naturellement comme tout inconnu provoque un effroi, mais il y a la vie. Il est vivant, il commence à lacher prise très doucement, à se laisser attirer, très doucement.
Combien d’années perdues juste pour cet instant magique, il a 46 ans et le démon est toujours là, révélé mais toujours là qui joue ses dernières cartes sur les dernières failles:
– Est ce que tu mérites l’amour ? siffle t il comme un serpent venimeux, vois ta mère qui souffre de ne plus te voir depuis des années, vois ton dernier ami qui souffre depuis un mois de ne plus t’avoir, entend leurs pleurs, veux tu aussi les voir mourir des souffrances que tu leur impose et voir aussi disparaitre tes deux chattes ? tu n’as plus de famille, tu n’as pas d’ami, personne ne t’aime, et tu n’aimes personne, egoiste que tu es, tu ne penses qu’à toi même ta grand mère est prête a mourrir, tu ne va même pas lui faire le plaisir de retourner la voir afin qu’elle puisse mourrir en t’ayant revu au moins une fois, elle qui t’a nourri petit de poulet et de frites? La douleur de la perte de Moojka ne t’a donc rien appris , rien montré du pouvoir de la vie de t’enlever ceux que tu aimes, de son injustice, de son indifférence à ta souffrance? ne veux tu pas plutot mourir que de t’incarner ? Le Ciel n’est il plus si beau au delà de la mort? ne désires tu plus y aller ? qu’est ce qui te retiens encore ? tu ne peux même pas porter plainte tu serais mit au pilori, tu vois comme tu n’auras rien ici bas, désoeuvré, affamé, sans ami et sans regard vers toi, tu tomberas malade, est ce vraiment ce que tu veux ? veux tu vraiment de cette solitude, de cette liberté rongée par les sangs? comment sais tu que derrière ce brouillard un monstre plus grand que moi ne s’y cache pas ? qui es tu pour ainsi en juger ? tu te crois digne d’amour avec ce que tu laisses comme souffrance derrière toi chez tant d’êtres ? tu te sens assez fort pour lutter contre nous ? ah ah ah …finit il d’un rire sarcastique et glacé…
– Et toi, lui répondit il, n’es tu pas si empli de néant que te voilà obligé de te prosterner devant moi pour tenter me séduire dans le but de t’abreuver d’une seule petite goutte du sang de ma vie pour te donner l’illusion d’exister? tout ces mots que tu tentes inscrire dans mon esprit pour allumer la peur et le désespoir, je sais qu’ils sont des projections de toi, de ton enfer, te ta psyché, tu n’as pas la vie, tu n’as pas la mort , ta puissance est un leurre, tes pensées sans fondement . Tu trembles de peur et de désespoir face à l’ampleur de ta propre solitude. Crois tu que je puisse encore tomber sous le charme de tes mensonges ou de ton peudo amour, de ta beauté apparente qui délivre tant de violence et de douleur. Tu ne me séduis plus même en mes songes. Tu n’es lus qu’une image qui va disparaitre dans l’invisible, petit a petit.
Oui je ne connais pas les douceurs de l’amour et peut être ne les connaitrais je jamais, oui je ne connais pas la paix d’une relation tendre, affectueuse, respectueuse et peut être ne la connaitrais je jamais, mais je sais que si je veux les querir ce n’est surement pas dans ton monde ou règne le vide que je les trouverai.
Oui je suis conscient de tous ces êtres qui souffrent et peut être certains à cause de moi, mais je ne suis pas Dieu et je ne peux rien pour eux ni pour toi que d’imaginer que pour eux comme pour moi la vie les aidera d’une manière ou d’une autre à se réveiller un jour et t’envoyer encore plus affamé dans les affres de ton enfer; oui je ne suis pas Dieu et je n’ai pas de religion, mais je vous remets tous en Ses mains.
Oui je suis égoiste et courageux alors que tu restes faible, fourbe et englué dans ta faim, dans ton univers sombre, glacé et vide . Sans moi tu meurs, sans moi il te faut une autre proie, mais ton corps avec l’âge s’enlaidit, la maladie te ronge le sang, tu en trouveras de moins en moins realisant là le destin que tu t’es choisi . Ce n’est pas ni mon destin, ni mon choix, même sous les affres du temps indélébiles, je suis vivant, je porte la vie et non le vide, je porte des ideaux d’amour et de fraternité pas le vide, j’ai des rêves et des fantasmes pas le vide, peu importe ce que je porte et ce qu’est mon monde, je porte la vie, je suis vivant , acceptant ma vie et mon destin, acceptant de souffrir et de mourir pour renaitre de l’autre coté, acceptant la responsabilité consciente de mes actes et de mes paroles.
Oui j’ai choisi de m’incarner plutot que rejoindre ce faux ciel dont tu m’envoies les images en songe, oui je sens ta présence menaçante quand tu viens par l’invisible et j’ai encore peur, mais ma foi est plus grande en ce brouillard de moi même que je trouve, ma foi est plus grande que ma peur et mon ignorance, ma foi est plus grande en la vie pour ne pas la juger et me donner le droit d’être digne d’amour et de franchir cette aube qui s’avance et qui ne montre encore pas grand chose.
Je te sacrifie sur l’autel de ma conscience, j’efface ton nom et ton image et tes mots et ta voix de mes souvenirs, je laisse ces souvenirs disparaitre dans le néant, c’est la dernière communication que j’ai avec toi. Le temps passe et l’espace tant, bientot tu ne seras plus qu’une petite cicatrice indolore de plus sur mon corps mortel, sur mon corps immortel il n’y a pas de cicatrice. Tu auras tué pour rien, juste pour souffrir un peu plus encore, un peu plus longtemps.
Non je n’ai aucune crainte en ce qui concerne le fait que dans ce jour qui s’annonce il n’y aura pas de démon comme toi, tu es de l’ombre, créé par l’ombre, à la lumière du jour où je m’en vais tu ne peux pas survivre, tu serais brulé sur le champs. Mais peut être est ce cela que tu veux, enfin pouvoir mourir, enfin pouvoir te libérer de ton carnage, enfin pouvoir arrêter ton cauchemard, si c’est cela que tu veux tu n’as qu’à suivre mes pas et au premier rayon du soleil tu entreras dans la mort tandis que je nais moi à la vie.
Tu n’es pas moi et je ne suis pas toi, ce que je vois en tes yeux n’est que haine, désir de détruire, soif de pouvoir et désesperance absolue, solitude absolue, froide, douloureuse, tu n’es neant, ennui et souffrance, ton coeur est mort tu ne connais pas l’amour, tu ne connais pas l’amitié, la rencontre avec l’autre, tu resteras seul jusqu’à la fin. Telle est la réalité, je ne suis pas toi et tu n’es pas moi, je ne suis pas à toi et tu n’es pas à moi, je suis à la vie, toi au mal de vivre.
Mais je prierai pour toi une fois de l’autre coté, comme je prierai pour tout ceux de ton espèce, comme je prierai aussi pour toutes vos victimes. J’ai donné toutes mes perles à toi et les tiens avec dans le coeur la conviction que je les donnais à un frère celeste, au Sans Nom Créateur comme certains pourraient dire, comme un bienfait, comme un amour sans nom, je vous ai donné tout mon amour, toute ma compassion sincèrement et sans arrière pensée, parce que j’ai toujours considéré que vous étiez des frères comme moi descendus sur terre et vivant l’experience de la vie ici bas. Encore une fois à travers vous à travers toi, c’est à Lui que j’ai donné. Ce que tu en as fait, comme les autres, dans d’absolus et pervers détournements infernaux et blessants n’est plus de mon intérêt, la douleur que tu m’as inffligé en retour pour détruire ce que tu ne peux pas posséder, n’est plus non plus de mon intérêt, je ne sais pas encore qui je suis, mais je sais que je ne suis pas toi, je n’ai plus de perles à te donner, et malgré toutes ces années de souffrance et de cauchemard, je ne te hais point en mon coeur celeste. Mais toi et les autres comme toi, malades du vide, vous n’avez plus mon amour ici bas avec mon coeur de chair, vous me devenez indifférents, je ne vous choisi pas ni votre monde, je ne vous entendrais bientôt plus et cela est une joie sans prix, une paix sans égale que tu ne connaitras jamais. C’est sans aucune amertume mais avec plaisir que je quitte cet enfer et détaché de toi et d’eux. J’ai choisi le Sans Nom Créateur à l’image que je m’en suis fait, j’ai choisit la lumière, je ne reviendrais pas . Puis tu déchainer toutes les forces du monde des non-vivants non-morts sur moi, toutes les forces de ton monde qui n’est pas le mien, Il est ma protection maintenant par le choix que j’ai fait de marcher à Lui, peut m’importe que je finisse en pauvre ou en riche, je suis riche du lien avec Lui, ce trésor auquel tu ne pourras jamais goutter. Puis tu trouver autant de paix dans ton univers car tu m’a aidé à retrouver la voie. Tu voulais tuer mon Bouddha en un sens tu a reussi, tu as tué l’illusion que j’entretenais du Bouddha et m’a aidé à trouver le vrai. Tu voulais me tuer, et tu as en parti reussi, tu as tué le grand songe dans lequel je m’empétrais et j’ai fini par ouvrir les yeux. Tu voulais tuer mon image et m’isoler et me punir chez les amis qu’on avait, tu as en partie reussi car je m’en vais sans rien réparer te laissant à ton propre mensonge, mais si je devais en rencontrer un par hasard un jour, sache que je ne mentirais pas. Avoir découvers ta vérité me rend bien plus dangereux pour toi que tu l’es devenu pour moi. Le jeu se retourne la vérité signe ton arrêt de mort alors mieux vaut pour toi chercher un autre à vampiriser, parmi les rats pouilleux, les dechets de l’humanité, car tellement tu es descendu bas que tu ne peux plus séduire que ceux là!
Je ne veux plus de toi et des tiens dans mon existence comme ceux qui furent ma famille terrestre. Nous voilà des étrangers, nous voilà des ennemis. Je ne remercierais jamais assez Son amour de m’avoir permit de vous voir enfin, tellement d’êtres ne vous verront jamais et resteront dans vos charmes hypnotiques; tellement heuruex de vous avoir révélé, pu vous étudier en profondeur , de vous reconnaitre afin de pouvoir ne plus jamais vous choisir et me deshabiller de vous. Grâce soit rendue au Seigneur Sans Nom Créateur, puis Tu les aider dans leur tâche comme dans la mienne et me protéger d’eux à tout jamais. Ainsi soit il.
Un évènement inconnu, oublié s’est passé vers l’age de 5/6 ans de cet enfant. A chaque fois que l’adulte actuel rencontre un guide spirituel ou un magnétiseur , il ressort un évènement lié à son enfance entre 5 et 6 ans. Non identifié.
La bête en lui n’existera plus, il sait qu’elle est pure création conséquencielle de son lourd passif, il se casse les dents sur des moulins à vent depuis des lustres, il est épuisé au fond de lui-même. Perpetuellement à la recherche de son image dans les yeux de l’autre, il a confondu le regard du PN sur lui avec sa propre image. Voilà sa prison, sa dépendance, son martyr d’adulte. Il n’arrive pas à grandir car il ne voit pas son image, il n’existe pas dans les yeux de l’autre, n’a jamais existé dans les yeux de l’autre et n’a donc jamais eu le reflet de lui-même.
On détruit l’enfant et on vient lui dire de se regarder en face dans un miroir. Regarde, ce n’est rien que des bleus, du sang, du sperme, ce n’est pas grave, la douleur te rendra plus fort, la violence te rendra invincible. Et l’enfant meurt.
Le reflet renvoyé par les yeux de l’autre, depuis sa naissance n’est pas lui, mais la projection des déviances de l’autre. Voilà la faille, ne te chaille de ton martyr. Il peut se défendre d’une claque en répondant par une claque, mais il ne peut pas se défendre d’une parole assassine parce qu’il n’existe pas à ses propres yeux et de ce fait n’a pas de parole. Il reste vulnérable, à la merci de tous les PN qui tournent autour dans son environnement et qui ‘attendent qu’une seule chose: le vampiriser.
Sortir de la secte créée par un PN est la seule issue, perdre les amis, ou la famille définitivement, sacrifier une image de soi profondément dénaturée et faussée par le PN dans son groupe, ne pas revenir, se désintoxiquer du PN, revenir à la grande solitude avec tous les états sombres dus à la désintoxication, voilà la seule issue, se dire que c’est la dernière fois, les dernières souffrances, sacrifier, oublier les perles données et perdues, garder son regard fixé sur la seule idée du soleil toujours présent derrière les nuages noirs et chaotiques, briser les illusions en soi et dehors, trouver la paix, trouver la paix, trouver la paix est la seule issue.
J’ai bientôt 47 ans, cet enfant proie c’était moi. Je n’ai gardé qu’un seul poème de cet enfant que je fus, un seul poeme enigmatique et troublant de ce lourd passé mais qui est la seule parole qu’il a pu prononcer qui a miraculeusement traversé toutes ces épreuves sans faillir d’une lettre, la seule preuve de son existence. C’est son témoignage, je ne me souviens plus à quel âge je l’ai écris. J’espère que ce témoignage lui apportera la reconnaissance dont il a besoin pour trouver le repos et grandir jusqu’à moi, l’adulte devenu son père et sa mère, son parent unique et isolé.
Je remercie tous les êtres de l’histoire qui grâce à leurs expériences douloureuses, leurs combats pour en sortir, leurs destins tragiques ou réalisés, leurs recherches, leur détermination à trouver la liberté et vivre libres ont pu à ce jour nous donner le nom de l’agresseur et ses méthodes pour le démasquer: le pervers narcissique.
J’ai bientôt 47 ans, je n’ai jamais goutté la vraie vie, je me demande ce que c’est, ce que ça fait quand quelqu’un vous aime si simplement qu’il vous laisse aussi simplement l’aimer …
Je témoigne simplement dans le but d’être reconnu, surtout dans le sens de l’enfant que je fus, en tant que victime. Je ne cherche pas à être reconu par ma famille, mes parents , frères , ami ou PN et leurs groupes que j’ai croisé, je sais que de ce coté là je ne le serai jamais et je ne tiens pas à renouer quelque contact que se soit avec ces personnes définitivement la page est tournée. Mais je cherche la reconnaissance chez les êtres qui s’en sont sortis avec, c’est vrai au fond de moi l’espoir de me faire une nouvelle petite famille (ou une grande pourquoi pas) àprès tout je suis humain, j’ai besoin de proches, d’ami , de copains … cette reconnaissance pour moi est importante car c’est comme si elle pouvait m’apporter le droit et la possibilité de naitre. Je sais au fond de mon coeur que je suis digne d’amour, être reconnu m’aiderait beaucoup pour passer de ce savoir à cette connaissance, petit à petit.
J’ai confiance en ma force et en celle mystérieuse de ma destinée, de ma vie qui m’ont amené jusqu’à ce point, jusqu’à cette aube. J’ai besoin d’un petit coup de main pour la traverser, du style deux bras accueillants qui s’ouvrent à moi pour m’enlasser et me laisser fondre sur une épaule et me guider un peu dans mes premiers pas dans la vie en plein jour.
C’est le but de mon témoignage, je ne saurai dire plus ni mieux, je n’ignore pas que j’aurai encore pas mal d’étapes à franchir pour me délester d’un coté et me remplir de l’autre, je sais ou j’en suis même si c’est difficile à vivre je marhe dans le sens de ma guerison, je m’aqcompagne comme , enfant , je me chantais des chansons à moi meme pour me bercer et pour m’endormir. Je sais aussi que mon univers, mon refuge interieur va se réduire au fur et à mesure que celui de l’exterieur va augmenter, c’est comme cela que je vois le sens de « j’ai fait le choix de m’incarner ».
Je ne souhaite pas revenir en moi essayé de reveiller ou de me souvenir de ce qui est mort, je souhaite simplement faire fructifier le peu qui a survecu et lui permettre de fleurir. Si le potentiel de l’immense arbre que j’aurai pu devenir comme tout un chacun à la fin de mes jours deviens une simple petite tige toute fragile avec une fleur au bout, alors pour moi cela signifiera que j’ai reussi ma vie, que j’ai reussi l’épreuve, que je suis allé au bout de mon destin, que j’aurai reussi à conquérir ma liberté et poser en cette terre une fleur, aussi minuscule soit elle, une fleur de paix.
Un simple brin d’herbe peut pousser au travers du bitume pour chercher la lumière du soleil. Telle est la force en laquelle je crois et que j’appelle le Sans Nom Créateur. Je ne peux lacher prise car en moi est la vie qui invariablement cherche à pousser, naitre et éclore malgré le lourd bitume qu’on a deversé dessus.
Je ne sais pas comment se font les gestes de la reconnaissance et de penser que quelqu’un puisse un jour entendre ma vérité et me reconnaitre simplement me monte les larmes aux yeux. Ces larmes veulent sortir, elles sont brûlantes et acides, mon coeur cherche à les expulser, ma voix cherche à sortir les mots, une fois pour toute. Tout ce que je suis et n’a pu naitre vraiment est derrière ces larmes et ces mots.
Je n’ai pas eu tout au long de mon existence les moyens financiers d’accéder à l’aide psychologique qui aurait pu m’aider et ne les ai toujours pas, comme je n’ai personne à qui parler, j’ai alors écris.
J’ai récupéré la responsabilité interieure de l’enfant que je fus, si quelqu’un peux m’aider à devenir un bon parent pour lui… je prends
Voici son poeme, voici son témoignage, puisse ce don lui apporter tout l’amour dont il a besoin en retour, des copains, une petite famille d’âmes….
 » j’ai perdu l’âme d’un gamin
pour revenir au sein du monde
je suis mort aux couloirs sombres
avec de l’or plein les mains »

Merci de m’avoir lu.
François

Edith Kessler says:

Bonjour, j’aimerais savoir si l’idée que les enfants, jeunes adultes, souffrent de la même façon que les enfants plus jeunes, quand leurs parents ne s’aiment pas ou que le père est un pervers narcissique ? Quelles sont les répercussions dans leur vie d’adulte et aussi de couple ?

Anicet says:

Article d’une grande acuité. J’ai l’impression que mon enfance y est décrite sans faute. Il faudrait y ajouter combien le retour à la vie normale à l’âge adulte est long et difficile et comme le monde réel paraît étrange et difficile à intégrer pour qui a grandi de cette façon, isolé des codes relationnels ordinaires. Je compare souvent ça à la réadaptation au sortir d’une secte, à ceci près que lorsque c’est une éducation qui lave le cerveau, le réel n’est pas connu a priori et tout est à desapprendre et à remplacer. Bref, un enfant ayant subi cela passe une grande partie de son âge adulte à se rééduquer lui-même, à se connaître, à identifier ses véritables désirs et à avoir une image de soi positive.
À 31 ans, après une dépression à l’âge de 20 ans, plusieurs thérapies et de nombreux aller-retour qui m’ont conduit à briser tout contact avec ce parent pervers, je commence seulement à voir la lumière et la lutte contre le « vide » que vous décrivez est constante; une lutte contre les pièges qu’on se tend à justifier les propos du parent sur le fait qu’on ne peut rien réussir qui soit issu de notre propre volonté ; une lutte pour le retour à la spontanéité, au lâcher prise d’un contrôle constant de ses actions pour toujours satisfaire par peur du rejet.
Merci d’avoir employé le terme de « maltraitance  » car c’est bien de cela dont il s’agit.

Cha says:

Bonjour
Enfin un article qui relate exactement ce que j’ai vécu. Merci beaucoup.
ma mère est donc PN comme me lavait dit m’a psy cette semaine et mon père joue la victime passive…j ai eu affaire a plusieurs PN dans ma vie sans m’en rendre compte. Je suis en dépression depuis 6mois suite a un burn out. Je decouvre

barbara says:

Merci. Merci d enfin parler des mères qui font du mal. On parle souvent des hommes et ma mère a fait passer mon père pour un pédophile. ..qu il n était pas… mais comment voulez vous faire croire aux autres que cette maman si charmante et si rigolote et courageuse est en fait un monstre. Oh elle a son histoire bien sûr. Mais se défaire de son emprise… prendre conscience des comportements de protection et de gestion de la solitude…et de m impression d être différent. ..moins…plus… je suis soulagée qu on parle enfin de ces mères qui font mal. Merci. Et je suis en thérapie depuis des années et j avance… merci les psy.

martine T says:

un pervers narcissique ce n’est pas un méchant con – on parle d’un sadique ! alors qu’il s’ignore ou pas ! lui confier ses enfants ! non

Nathalie says:

Bonjour,
J’ai eu 2 enfants avec un pn. Séparée depuis 2 ans. Ils étaient jusque-là en garde alternée. Mon fils qui a comme moi tjs été victime de la maltraitance psychologique et parfois physique de son père a aujourd’hui 11 ans(il est hp) et ne souhaite plus de ce mode de garde.
Il n’a plus aucune estime pour son père mais l’aime tjs. Il dit que son père ne changera pas et a peur de lui.
Le médecin a fait une IP devant la situation et mon fils a eu le courage de parler à un avocat puis à une personne de l’udaf pour être entendu par le jaf.
Ma fille de 9 ans n’a pas la même relation avec son pere. Il n’est pas méchant avec elle juste manipulateur et dans la séduction pour qu’elle le protège et le soutienne face à ce « mechant » frère et à sa mère.
C’est très difficile de les soutenir car je suis piquée toutes les semaines par cet homme qui utilise les enfants pour me faire du mal.
Mon fils a pensé au suicide mais va mieux depuis qu’il a pu parler et être entendu et reconnu comme victime. Il vivait sous une menace permanente les sautes d’humeur de son père parfois sans raison et la peur de ne pas savoir s’il allait réussir à se contrôler. Ma fille a peur pour son frère et parfois pour moi.
Ils sont tous les 2 suivi par des psy.
Comment les aider en tant que maman à ne pas devenir comme leur père à prendre confiance en eux et aux autres et à quoi faut il se préparer à l’adolescence?
Que faire si le jaf maintient la garde alternée(car monsieur a dit que je manipulais les enfants contre lui, aliénation parental)?